Les responsabilités des financiers américains sont démontrées, avec une analyse critique et imparable sur leur prise du pouvoir de façon sournoise et exclusive. Les Politiques sont en effet devenus des marionnettes du pouvoir, totalement dévolues à la servilité voulue des financiers, spécialement aux Etats-Unis, mais avec une contagion malheureuse vers l’Europe. Ces pouvoirs de l’ombre sont issus des cercles de réflexion et de lobbying développés, alimentés et financés par le maître : David Rockefeller (et ses fidèles).

Cet ouvrage se veut pédagogique et constructif avec des solutions concrètes traitées dans les deux derniers chapitres, pour dégager des pistes d’un jour d’après possible, malgré la gravité historique de la situation.

Le livre contient deux grandes parties.

La première partie, avec une synthèse de l’histoire de la finance globale sur la prise de pouvoir des Banquiers de Wall Street et sur les outils mis en place avec les accords de Bretton Woods en 1944, autour de la Banque mondiale, du FMI et de l’OMC totalement acquis aux plus grandes entreprises américaines et plus particulièrement aux banques.

Ensuite, l’accélération par Reagan dans les années 1980, avec son économie de l’offre, basée sur le pouvoir aux entreprises sans plus aucune règle de contrôle par les exécutifs politiques. Toujours avec Reagan, l’endettement vertigineux de l’Etat américain, poursuivi par les successeurs du grand acteur jusqu’à la faillite des Etats-Unis débutée en 2008.

Puis depuis cette date, l’ouvrage dépouille la communication hilarante maîtrisée par les financiers, pour faire croire que la reprise est proche,alors que la fin du dollar et le dépôt de bilan du leader du monde moderne sont latents.

La deuxième partie, avec une réflexion en complément des expertises existantes, sur la manière de poursuivre sans les Etats-Unis (et le bras droit anglais), avec la reprise en main des affaires tant au niveau planète qu’au niveau local, principalement :

1. Globalement, au niveau politique, avec le rôle accru du G20
2. Localement, avec l’implication sociétale au niveau village-ville-région.

Si les financiers veulent devenir les maîtres du monde exclusifs pour mettre en place leur nouvel ordre mondial et privatiser les richesses produites, en visant une mise à l’écart totale des Politiques, il est urgent d’organiser une forme moderne de résistance pour limiter les dégâts humains et pour garder un espoir collectif de vie ensemble, dans un monde vraiment multipolaire, plus humain et définitivement plus durable. Ne pas accepter ce Pouvoir unique, l’étape fatale après la Pensée unique !

Appauvrissement, chômage, faillite, désespoir sont les inlassables sujets d’actualité, y compris et surtout dans les pays riches. Mais passer au plus vite au monde d’après, c’est retrouver l’espoir, c’est développer des nouveaux modes de vie, c’est revoir les protocoles de vie ensemble, contraire à l’individualisme, c’est reconsidérer les vrais besoins humains selon la Pyramide de Maslow. Ces besoins sont pour une grande partie non marchands (non matériels), à partir de l’éducation et de la santé sociale et solidaire, harmonisés autour de l’emploi.

Parce ce que c’est l’emploi, le nouveau ciment de base de la société de demain. Cet emploi qui a été saigné dans les PME depuis quarante ans, victime directes de la vampirisation par les acteurs du Troisième Cercle.